Pourquoi “lalala” ?

lalala, un mot commun, une onomatopée. Pop, populaire.

Par sa simplicité et sa facilité d’accès, le lalala permet de tout aborder.

Boucles et ronds, une forme qui peut se répéter en continu, un motif-signature, déclinable.

Tout est lalala au final, et tout peut le devenir :)

L’histoire

C’est en 2002 que le projet voit le jour. Je suis alors étudiant en école d’art et je développe des projets autour de la musique. Je cherche avant tout à faire réagir de manière audible les spectateurs face à mes créations. L’idée d’utiliser l’onomatopée “lalala” vient par référence, entre autres, à la pop culture musicale, au Pop Art des toiles de Lichtentein et à l’écriture de Ben du Nouveau-Réalisme.

Mes premières peintures, des reprises de chansons populaires, furent installées dans un hall des Beaux-Arts de Grenoble. La réaction attendue se fit entendre, les étudiants s’arrêtant et essayant de reprendre ces chansons en lalala. Le résultat étant au rendez-vous, je rangeais ce projet. Ma pratique se dirigea de plus en plus vers la vidéo, et ce les 3 années suivantes, jusqu’à l’obtention de mon diplôme.

En 2017, je me replonge dans le projet lalala par défi et par envie de développer une recherche plastique. J’aime la créativité et le côté artistique que je peux injecter dans mes réalisations vidéos, mais je sens que cette créativité pure, en dehors du travail vidéo me manque. Je commence par m’installer dans un coin du garage et tente, expérimenté. Mes recherches s’orientent toujours autour de la musique, mais s’y ajouteront l’axe de la répétition, celui du motif, de la lumière et du dialogue intérieur.

De 2018 à 2023, s’enchaîneront le lancement de l’Instagram, les premières expos, la vente directe et enfin le lancement du site lalala.

Merci à Sarah F Lord Rowley pour sa relecture et réécriture